Durant la matinée, dans le cadre de l’adoption des comptes 2012, le PLR a manifesté son inquiétude. Les comptes de l’Etat sont certes, et pour la huitième année consécutive, bénéficiaires. Toutefois, même si la situation semble stable, certains éléments ne manquent pas d’interpeler. Tout d’abord, hors écritures de bouclement les charges de fonctionnement de l’Etat sont supérieures de 127 mio à la projection budgétaire. Cette situation est due, notamment, à l’augmentation des charges liées au secteur santé-social qui prend l’ascenseur. C’est d’autant plus grave, qu’en parallèle, on observe une régression des recettes fiscales et que 80% de la progression des revenus dépend de facteurs extraordinaires ou aléatoires. Enfin, l’augmentation des dépenses est significative par rapport au PIB. Ce virage est extrêmement dangereux. L’excellente notation et une faible dette n’ont de valeur que si nous maintenons les recettes politiques qui ont fait ce succès. Les Libéraux-Radicaux tiennent à rappeler que la conjoncture favorable n’est pas garantie. Par conséquent, la politique des petits pas est préférable aux dépenses tous azimuts. Une vision que ne semble pas partager la majorité du Conseil d’Etat que le PLR met en garde contre une détérioration des finances de l’Etat et, in fine, de la situation de tous les Vaudois.
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