Le député Jean-Michel Dolivo, présent lors de cette action, devrait connaître les limites de son acte, lui qui officie comme avocat dans le privé. Par cette action, l’extrême gauche, pourtant si prompte à défendre certaines catégories de la population et certains droits inaliénables, montre que tout le monde n’est pas égal à ses yeux, quand bien même ils respectent les lois. Pire, elle cautionne la stigmatisation comme outil politique. On imagine les dérives qu’un tel acte pourrait engendrer pour d’autres initiatives sensibles comme celles sur l’immigration. Avec cette action SolidaritéS décrédibilise l’ensemble des partis politiques, à l’heure où ceux-ci doivent au contraire montrer l’importance de la politique, quand la population est appelée à se prononcer tous les trois mois sur de nombreux sujets de votation.
SolidaritéS manque-t-il d’arguments pour profiter de telle méthode afin de justifier la publication d’un communiqué ? Il convient également de souligner que ledit communiqué appuyait son acte sur la base d’informations non contrôlées et orientées. Rappelons que les personnes aux bénéfices de forfaits paient des impôts ans leur pays d’origine – il n’y a donc aucune évasion fiscale -, et s’acquittent également d’impôts en Suisse dans l’intérêt de tous. De plus, SolidaritéS choisit de stigmatiser une dame qui, par ailleurs, est présidente d’une fondation qui soutient la recherche scientifique, le domaine artistique et les beaux-arts. Par de tels actes, l’extrême gauche instaure un climat délétère qui ne conduira qu’à une seule conclusion : le départ de ces étrangers qui participent à la richesse du canton. Le PLR réitère donc son appel au calme et invite SolidaritéS aux nombreux débats organisés dans le canton, seuls outils responsables pour faire passer ses convictions.
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