Au début des années 2000, la dette cantonale pesait près de 9 milliards de francs et toutes les marges de manœuvres de l’Etat étaient bloquées. La majorité d’alors, composée d’élus libéraux, radicaux et UDC, avait retroussés ses manches. Grâce à elle, la dette cantonale a fondue en à peine dix ans, de 9 milliards à 475 millions en 2013. Or, depuis que la majorité a basculé à gauche, la dette remonte petit à petit et, selon le budget 2017, elle devrait atteindre 1 milliard 275 millions de francs, soit un triplement par rapport à la situation héritée par ladite majorité de gauche. Or, tout indique que cette majorité poursuivra son travail de sape si elle est maintenue en place. En effet, durant cette législature, les charges sociales ont dépassées les charges liées à la formation. Que penser du bilan d’une majorité qui dépense plus d’argent pour panser les plaies de la société plutôt que pour former celles et ceux qui auront la charge de la faire fonctionner demain ? Le centre-droite veut conserver un niveau de dépenses aussi bas et aussi flexible que possible afin de pouvoir investir les réserves accumulées là où elles seront nécessaires quand la conjoncture économique ralentira. Il est vraiment inquiétant de constater que notre taux de prise en charge social bat des records alors que la situation économique peut être qualifiée de bonne. Qu’en sera-t-il si la situation se dégrade ? Les candidats du centre-droite ne veulent pas attendre d’être rappelés aux affaires lors de la prochaine crise mais veulent l’anticiper et l’éviter grâce à une politique des dépenses responsable, pondérée et ciblée.
Le manque de dialogue de la majorité rose-verte dans plusieurs branches, notamment le monde scolaire et le monde médical, témoigne également d’un profond malaise entre le Conseil d’Etat et les corporations concernées. Dans ces deux cas, elles dénotent d’une forme de dirigisme politique qui n’est pas en adéquation avec les aspirations des Vaudoises et des Vaudois. Les candidats du centredroite témoignent de leur confiance envers les acteurs concernés du monde scolaire et du monde médical. Dans ces deux départements en particulier, la situation doit être apaisée et le dialogue ré- noué.
La liste de centre-droite veut mettre en avant sa responsabilité dans tous les dossiers. Dans celui des finances mais aussi dans celui du soutien à l’économie en général. Cette responsabilité a permis d’assainir la caisse de pension de l’Etat. De trouver un compromis dans le dossier de la RIE III cantonale. Dans le dossier de la sécurité, des années d’effort ont permis les résultats aujourd’hui positifs. Dans le dossier de l’aménagement du territoire, un dossier oh combien écologiste, c’est la minorité qui assume la mise en musique d’une initiative défendue par la majorité de gauche, pour permettre aux communes de se développer intelligemment. Dans le dossier de loi sur les étrangers, c’est oser appliquer les lois fédérales de manière proportionnée. Enfin, la liste de centre-droite milite pour une formation replacée au centre des préoccupations, comme vecteur d’opportunité pour les générations futures.
La majorité du centre-droite entend incarner une politique responsable, soucieuse du bien commun et désireuse d’offrir des perspectives d’avenir à toutes et tous afin que chacun puisse vivre décemment dans notre canton et se projeter avec confiance et sérénité dans ses futurs projets.
Contacts
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Michaël Buffat, responsable de campagne de l’UDC, +41 79 200 77 59
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Kevin Grangier, secrétaire général de l’UDC, +41 79 432 37 64