Réforme des entreprises III : faire front commun !

L’intérêt du canton passe avant les considérations partisanes

Parallèlement aux débats des Chambres fédérales, le travail parlementaire concernant la réforme cruciale de l’imposition des entreprises III (RIE III) va pouvoir débuter prochainement au Grand Conseil vaudois. Le Conseil d’Etat a en effet soumis au Grand Conseil les modifications législatives nécessaires à la mise en œuvre de la feuille de route. Dans le contexte économique incertain actuel, et face à l’âpre concurrence fiscale internationale, cette réforme est une nécessité pour maintenir l’attractivité et la compétitivité de notre tissu économique vaudois. Ce projet est le fruit d’un large consensus entre le canton, les organisations économiques et entre bords politiques. La RIE III vaudoise permettra non seulement un renforcement des entreprises mais accroîtra également le pouvoir d’achat des familles. Aujourd’hui, il s’agit de faire front commun pour répondre au défi majeur de notre future compétitivité vis-à-vis des autres pays.

Après l’acceptation de l’initiative du 9 février et l’abandon du taux plancher, les entreprises ont, plus que jamais, besoin de sécurité juridique. La RIE IIl permettra de stabiliser l’économie. En contrepartie d’une réduction importante de la fiscalité des entreprises, la contribution sociale des employeurs augmentera grâce à un accord conclu avec les milieux économiques. A cela s’ajoute des mesures fiscales et sociales qui permettront de soulager les familles (contribution des employeurs à l’accueil de jour, subventions pour la santé et la sécurité des travailleurs, croissance de la contribution à la FAJE, réduction de l’imposition de la valeur locative, augmentation des allocations familiales). Dans ce contexte, la gauche doit s’engager à retirer son initiative « Pour alléger les primes d’assurance-maladie », qui n’apportera aucune plus-value. En outre, cette réforme aura un impact sur les communes. Le PLR en est conscient et prône une solution, élaborée avec elles, dans le cadre de la péréquation intercommunale. Dans le cadre de la LAJE, il apparaît au PLR qu’un problème de financement existe par rapport à la compétence de la mise en place. Compte tenu de la répartition de la facture entre l’Etat et les communes, il serait envisageable que ces dernières obtiennent une plus grande marge de manœuvre dans l’organisation de l’accueil de jour.

De manière générale, le PLR s’engage à ce qu’un rythme soutenu soit maintenu dans la réalisation de cette réforme, qui ne doit pas être prise en otage par des considérations partisanes. A l’échelle du canton, ne pas l’accepter reviendrait à se tirer une balle dans le pied. Le PLR Vaud en appelle à l’intelligence de tous dans ce dossier vital pour la prospérité de notre canton. S’accrocher au taux actuel d’imposition des bénéfices, l’un des plus élevés de Suisse, reviendrait à pousser de nombreuses entreprises à délocaliser leurs activités. Les pertes fiscales et l’instabilité économique qui en découleraient, sans parler des pertes d’emplois, ruineraient la santé exceptionnelle de notre canton. Enfin, et compte tenu des effets financiers induits par cette réforme pour l’Etat, la majorité de gauche au gouvernement devra absolument modérer la croissance des charges du canton. Le PLR y sera particulièrement attentif.


Contacts

Frédéric Borloz, président du PLR Vaud, +41 79 204 43 30
Alexandre Berthoud, député membre de la Commission des finances du Grand Conseil, +41 78 756 10 08
Guy-Philippe Bolay, député membre de la Commission des finances du Grand Conseil, +41 76 414 36 31
Gérard Mojon, député membre de la Commission des finances du Grand Conseil, +41 79 210 38 68
Stéphane Rezso, député membre de la Commission des finances du Grand Conseil, +41 79 212 04 21
Philippe Miauton, secrétaire général, +41 79 277 68 41