Salaire minimum : en cas d’acceptation, l’initiative aurait des effets néfastes pour les jeunes et les travailleurs peu qualifiés. Le salaire minimum constituerait une porte ouverte aux stages à répétition et au travail à durée déterminée. Il pousserait de nombreuses personnes au chômage et ne contribuerait qu’à niveler par le bas les salaires d’une grande frange de travailleurs. Il faut donc refuser cette dangereuse initiative.
Lavaux III : sous couvert de protection jusqu’au-boutiste de l’environnement, cette initiative péjorerait le cadre de vie de toute une population. Elle menacerait surtout toute une profession. Les vignerons doivent pouvoir continuer à exercer leur travail dans des conditions modernes. Le 18 mai, il faut donc soutenir le contre-projet qui permet de concilier gestion du territoire, vies locale et économique, puisqu’il répond aux difficultés des vignerons, tout en réduisant les zones à bâtir. Le contre-projet protège l’activité sans laquelle ce site exceptionnel ne serait pas ce qu’il est.
Fiscalité des entreprises : s’il n’y a pas d’économie sans travailleur, il n’y a surtout pas d’emploi sans entreprises et entrepreneurs. Le taux proposé par le Conseil d’Etat permettrait de garantir la compétitivité du canton, d’offrir une fiscalité attrayante pour les entreprises et, par-là, de maintenir les emplois essentiels pour la population. Une nouvelle fois le PS rechigne à défendre l’économie du canton et pré- fère mener une guerre de retard à l’encontre des entreprises.
Contacts
Frédéric Borloz, président du PLR Vaud, +41 79 204 43 30
Philippe Miauton, Secrétaire général, +41 79 277 68 41