« AAA »: Le canton récompensé pour son effort

Le PLR veillera à ce que cette situation perdure dans les prochains budgets

Le triple AAA attribué au Canton de Vaud par Standard & Poor’s constitue une excellente nouvelle, au regard de la crise économique qui touche les cantons suisses et les pays qui nous entourent. A l’échelle internationale de notation financière, c’est tout simplement la meilleure note possible. Le PLR se réjouit de cette référence qui vient récompenser le complet rétablissement du canton et atteste de l’excellente gestion de ses finances. A ce titre, Le PLR félicite son ministre, Pascal Broulis, qui a inlassablement œuvré depuis plus de dix ans à ce retour à l’équilibre. Il s’agit désormais de profiter de cet excellent rang sans dilapider nos forces. Le PLR attend donc du gouvernement vaudois qu’il préserve cette crédibilité regagnée et veillera à préserver cette situation lors de l’élaboration des prochains budgets.

Lorsqu’il a sollicité, en 2003, sa première notation financière, le canton de Vaud avait obtenu un « A » qui le plaçait au dernier rang des collectivités notées en Suisse. Sa dette dépassait CHF 8,6 milliards et son déficit frôlait les CHF 400 millions. Sous l’impulsion de Pascal Broulis, le Canton n’a, depuis, cessé de s’améliorer. Etape par étape, avec une remarquable régularité, il a amélioré six fois sa note pour se retrouver aujourd’hui au sommet de l’échelle. Il y rejoint un cercle restreint de 11 pays (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Singapour, Suède et Suisse) et de seulement 4 autres cantons (Argovie, Bâle-Campagne, Schwyz et Zurich).

Cette note est une excellente nouvelle pour le canton et par effet domino, pour l’ensemble des collectivités publiques. Le premier effet de ce « triple A » est de renforcer la confiance que tous les acteurs économiques placent dans le Canton de Vaud. A ce titre, il représente un atout essentiel au maintien de notre prospérité. Le coût de la dette du canton va ensuite diminuer. C’est autant d’argent qui pourra être investi au profit de la population, et dans un esprit de cohésion sociale, plutôt que dans le remboursement de la dette. Le canton aura également un accès « important » à la liquidité externe, selon Standard & Poor’s.

Il convient de souligner que pour parvenir à cette situation, contre les dogmes de gauche, la pression fiscale n’a pas été augmentée et a même été diminuée, en particulier pour les familles et les entreprises. L’économie a été diversifiée et les conditions-cadres particulièrement soignées. Le PLR attend désormais du gouvernement qu’il attache la plus grande importance à la conservation de cette note en maîtrisant en particulier la dangereuse tendance à la hausse de ses charges de fonctionnement. Cela passe, comme le PLR l’a rappelé lors de la présentation du programme de législature en automne dernier, par l’établissement de priorités pour les investissements 2012- 2017 par le Conseil d’Etat.

Contacts

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